Les cosmétiques sont synonymes de beauté. On les utilise pour prendre soin de sa peau mais aussi de ses cheveux, de son corps, de son visage, mais que savons-nous exactement de leurs ingrédients? Sommes-nous sûres que ce qui entre dans la composition de nos soins ne sont pas néfastes pour notre corps ?
Et comment distinguer les vrais produits bio de ceux qui souhaitent surfer sur le succès ? En bref, comment bien choisir ses cosmétiques bio ? On fait le point avec vous…
Un point de définition : que veut dire cosmétique bio ?
Sur le marché, et quel que soit le canal de distribution (pharmacie, parfumerie, grandes surfaces ou magasins spécialisés), on peut regrouper les cosmétiques disponibles en trois grandes familles : le conventionnel, le naturel et le certifié bio. Environ 85 % des cosmétiques appartiennent à la première catégorie.
Les produits “conventionnels” sont la norme. Leur formulation répond à la législation cosmétique en vigueur mais ne tentent pas de la dépasser. Ils peuvent contenir une petite part de substances naturelles ou d’origine naturelle, mais tous laissent la part belle à des composés synthétiques, plastiques (polymères) ou pétrochimiques, et dans une moindre mesure d’origine animale. Et peu importe ce qui est écrit sur l’emballage, car les mots “natural”, “vegetal”, “green”, “écologique”, “doux”, ne veulent rien dire. On met souvent en avant la présence d’un extrait végétal actif sur l’emballage, mais cela ne dit rien sur la formule complète qui, bien souvent, noie cet ingrédient dans une mer de substances inertes.
Le “naturel” est un produit qui, parce que la marque l’a décidé, ne fait usage que d’ingrédients d’origine naturelle, transformés pour la plupart, et pas forcément certifiés bio. La catégorie est cependant la plus floue car non encadrée.
Le “bio” est un produit certifié par un organisme reconnu. Il porte un label. Il répond à une charte stricte qui exclut toute matière synthétique ou polémique pour la santé et l’environnement. Cette charte impose aussi un minimum d’ingrédients certifiés bio, en pourcentage (de 10 à 100%). C’est dans cette catégorie que se placent les cosmétiques Océopin.
On entend souvent que le bio est un attrape-nigaud ou un argument marketing. On dit cela parce que la plupart des cosmétiques bio ne contiennent finalement que 10 à 40 % d’ingrédients bio.
Et pourtant, c’est très rarement une arnaque. Il ne faut pas penser qu’un produit cosmétique certifié bio est bio au sens des aliments. S’il est labellisé bio, cela veut surtout dire qu’il répond à une charte bio reconnue qui garantit que le produit ne contient pas de substances synthétiques et/ou polémiques pour la santé et l’environnement. Si on veut un produit sans parabènes, sans BHT, sans perturbateurs endocriniens, sans pétrochimie ni polymères, un label bio le garantit. Et c’est cela qui compte.
Les labels bio reconnus les plus courants en France sont ECOCERT, COSMEBIO, BDIH. Ces logos sont parfois accompagnés de la mention “COSMOS ORGANIC” à vocation européenne.
Notons que plus aucun produit européen ne peut être testé sur les animaux à ce jour, en respect de la récente législation de l’Union européenne (UE).
Nos conseils pour choisir ses cosmétiques bio
D’abord, commençons par énumérer les produits à supprimer : lingettes, auto-bronzants, anti-transpirants et vernis à ongles traditionnels. Ils sont pleins de substances chimiques, toxiques et hyper-agressives.
Dans les cosmétiques conventionnels, on ajoute aux ingrédients de base qui n’ont aucune vertu (huiles minérales ou huiles de silicone) un faible pourcentage de principes actifs. A l’inverse, dans les cosmétiques bio, tous les ingrédients sont actifs : regardez donc les étiquettes à la loupe. Sur chaque produit, la composition exacte figure grâce à la déclaration européenne INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients), désormais obligatoire. Même si les appellations botaniques ne sont pas toujours claires, c’est un réel progrès pour les consommateurs qui disposent ainsi d’une information précise en toute transparence. ?Les produits qui figurent en tête de l’INCI sont les composants principaux : ils doivent être énumérés dans l’ordre. Pour les composants qui représentent moins de 1 % de la composition, ils peuvent être énumérés dans le désordre.
Ensuite, vous pouvez vous lancer dans la chasse aux parabènes. Présents dans de nombreux produits cosmétiques tels que les shampoings, les crèmes et autres produits de beauté, ils sont pourtant accusés de perturber vos hormones : ce sont des perturbateurs endocriniens. Mais il n’y a pas que les parabènes. Une multitude d’autres perturbateurs endocriniens peuplent nos salles de bain et le problème est qu’ils agissent même à des doses minimes. Une étude récente a même montré que 40% des cosmétiques en contiendraient au moins un.
Les cosmétiques bio Océopin ne contiennent ni parabènes, ni phtalates, ni sulfates, ils ont tout bon !