Le pin maritime, Pinus pinaster, est un conifère de la famille des Pinacées qui pousse dans le sable le long des côtes sud atlantiques et dans l’ouest du Bassin Méditerranéen. Fin et élancé, on loue sa beauté en disant de lui qu’il a “un physique”, “une allure”.? Sa capacité à pousser vite et à résister à certaines conditions extrêmes en fait l’arbre d’avenir par excellence. En Aquitaine, le pin maritime occupe une superficie d’1 million d’hectares et représente le plus grand massif forestier homogène d’Europe. Ce massif forestier doit être entretenu et préservé avec minutie tout au long de l’année.
Le pin maritime – une espèce pionnière
La forêt de pin maritime correspond à une formation qui se développe au niveau de la dune boisée sur une bonne partie du littoral atlantique où elle constitue un habitat endémique. On observe là le résultat d’une gestion forestière ancienne sur des sables d’origine marine modelés par le vent en dunes ayant souvent de fortes teneurs en calcaire (sables coquilliers) et fixés par les plantations. ?Les forestiers y ont favorisé une espèce pionnière, le Pin maritime Pinus pinaster au détriment du Chêne vert Quercus ilex, espèce climacique. La bordure maritime est parfois occupée par une chênaie verte pure, le chêne présentant une meilleure résistance aux embruns.
La forêt de Pin maritime des Landes correspond à une formation en grande partie artificielle liée à la plantation de résineux pour une production rapide de bois sur des terrains privés. La forêt littorale de pin maritime peut héberger localement des espèces végétales ou animales possédant une valeur patrimoniale comme la pirole Pyrola chlorantha ou le raisin d’ours Arctostaphyllos uva-ursi en Oléron ou des espèces à caractère méditerranéen comme les cistes. ?Ce milieu possède une valeur paysagère autant que sociale de grande importance ce qui a amené l’Office National des Forêts à pratiquer une politique de communication suite au dépérissement du Pin maritime apparu dans les années 1990. La disparition des pins suite à plusieurs étés très secs notamment, a entraîné l’introduction de résineux de remplacement moins sensibles à la présence de coquilles calcaires dans les sables dunaires (Pin d’Alep, Pin parasol, Cupressus variés…) ?Un certain nombre d’espèces animales trouvent dans la forêt littorale comme dans la pinède artificielle un milieu refuge voire, pour les oiseaux, un lieu de nidification.
Une nature à respecter
La forêt dunaire à Pin maritime et Chêne vert est soumise un peu partout à de fortes pressions liées à la sur fréquentation touristique, aux aménagements divers sur la dune boisée (parkings) ou à une gestion forestière favorisant l’enrésinement dans une optique productiviste.
Convaincue de l’importance des enjeux de la biodiversité et du développement durable, l’engagement d’Océopin se traduit chaque jour par une vigilance stricte envers le milieu fragile de la forêt et le respect des équilibres locaux. ??C’est à la terre et au sable dans lequel s’enracine le pin que la marque Océopin doit son existence. C’est pourquoi, de la récolte des pommes de pin maritime à l’extraction de l’huile et son conditionnement, Océopin est soucieux avant tout de protéger l’environnement.
Investie dès l’origine dans une gestion innovante et éthique des ressources naturelles, la marque Océopin s’efforce de valoriser chacun des sous-produits d’extraction et participe, aux côtés de son partenaire historique, la société D’A NOSTE, à la préservation et au repeuplement du massif forestier Aquitain.